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RollerLandes
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10 juin 2007

Traversée des Landes, 220Km.

C’est la 5ème édition, première réunion septembre 06, on ne s’était jamais préparé aussi tôt. En même temps on n’est pas trop nombreux : 2, Seb et Jean Jacques.

Octobre, novembre ça se précise, le dossier est finalisé, appel aux bénévoles. Janvier, février…, course aux sponsors, nous sommes rejoints par une sprinteuse qui fera le gros de la collecte -Emma, nouvelle patineuse au club-, puis conférence de presse. Malgré le nombre d’invitations, la presse brille par son absence. Avril, mai, et vendredi 11. L’équipe d’organisation est sur le pied de guerre, préparation des véhicules, de la remorque, dernières courses, consignes pour l’hébergement et la restauration, ne rien oublier. Seb n’en dort plus, d’autant que certains inscrits se soucient peu de notre organisation.

C’est le départ de Tyrosse, premier appel, montée sur Arcachon. Embarquer encore un patineur sur le bord de la N10. Ca commence ! Nous retrouvons le patineur sur le bord de la route que Massimo était chargé de récupérer… Tous les intéressés se retrouvent à Pereire au sud d’Arcachon.  117 participants sur le lieu du départ. Les anciens se rappellent des conditions apocalyptiques de l’édition précédente, les nouveaux scrutent les cieux avec une angoisse difficilement contenue. Le premier briefing rassurera tout le monde, le beau temps accompagnera un peloton en constante progression d’une année sur l’autre. 

9H00 le groupe s’élance à l’assaut de la piste du PILAT. Premières montées, et descentes à

60 km/h

pour les uns. Pour certains par contre, c’est déjà l’heure des premiers doutes. Le regroupement du PETIT NICE donnera à l’ensemble, une idée de la philosophie de la randonnée : chacun peut se faire plaisir en roulant à son rythme, à condition de respecter les points de ralliement qui permettront d’assurer la sécurité de tous. Les kilomètres s’enchainent ainsi de groupes en groupes jusqu'à l’entrée de la fameuse piste menant a PORT MAGUIDE.

Cette piste est appréciée des connaisseurs car elle déploie ses magnifiques courbes dans les trois dimensions. Ca tourne dans tout les sens : à droite, à gauche, vers le haut et vers le bas, avec comme chiffres fétiches 10% et 90°. Cerise sur un gâteau déjà difficile a digérer pour certains, la pluie nocturne a rendue la piste glissante. Les organisateurs ont mis l’accent sur les risques de chutes a l’occasion d’un des nombreux ravitaillements aussi célèbres pour la compétence des bénévoles, que pour les fameuses rillettes PRUNIER qu’ils vous proposent. Ventre affamé n’a pas d’oreilles dit-on ! L’adage se rappellera aux bons souvenirs des consignophobes, les premières chutes appellent les distraits à une écoute plus attentive. Le flot des patineurs rejoindra son homologue de l’étang de CAZAUX par une piste riveraine des plus agréables. La promptitude des sociétaires de moto-pression de LABENNE assure la traversée des routes en toute sécurité à l’ensemble des patineurs. Arrivée à BISCAROSSE le ravitaillement livre son verdict : première évacuation sur l’hôpital pour un poignet cassé. Apres son intervention sur

France bleu Gascogne

, JJ insiste sur l’intérêt à observer les consignes de sécurité. Le train des concurrents arrive en vue de PONTENX LES FORGES. Ce nom sonne le glas des estomacs qui gargouillent, les organismes vont enfin passer du mode vidage au mode remplissage.

Qui sait si c’est du à la réputation du repas de midi ou à l’accueil du comite des fêtes local, mais cette année encore les patineurs vont profiter des dix dernières bornes hyper-roulantes pour se lancer chacun a leur niveau dans un sprint effréné, le but étant d’arriver le plus vite possible a la gamelle, en évitant de s’en prendre une. (Les gamelles font en effet partie de ces objets versatiles qu’il est plus intéressant de remplir que de ramasser).

Cette année le soleil s’invitera à la table des patineurs, des bénévoles toujours à l’écoute, un repas frais et varié, l’indispensable café, tout est fait pour redonner des ailes à l’ensemble des participants.

15H00 départ groupé, on soigne sa digestion ! Les environs de MIMIZAN offrent au peloton leurs plus belles pistes. Que l’on est bien sur ces pistes larges, roulantes et au bitume aussi lisse. On est tellement bien sur ce joli ruban de goudron neuf que certains omettrons (volontairement ou non) de voir le balisage fluo censé orienter la troupe vers le domaine forestier de LESPECIER.

Pour décrire la piste de LESPECIER, rien n’est plus simple : il suffit d’observer les termes utilisés ci-dessus, on cherche dans son vocabulaire les mots exprimant le contraire de la manière la plus violente possible et c’est gagné.

En abordant ces pistes au nom usurpé de cyclable, on se surprend à considérer l’étourderie des certains susnommés,  comme une synthèse parfaite de l’instinct et de l’intelligence.

En effet le bitume local a un physique ingrat ; si la piste précédente était lisse comme une peau de bébé, celle-ci présente plutôt l’aspect d’un derme massacré par la vérole, c’est donc logique qu’au fil des kilomètres, le moral des plus faibles se réduise comme une peau de chagrin et que les plus agressifs demandent la peau des organisateurs. Ils ne l’obtiendront pas. QUEL MANQUE DE POT ! 

Encore un ravitaillement, encore des consignes, et tout le monde est prêt a se lancer dans le rush finalisant les quelques 130km de cette première journée. Motards, cyclistes, véhicules de sécurité,

tout le monde est sur le pied de guerre pour affronter en toute sécurité les 15 derniers kilomètres de la journée ; les organisateurs aimant les contrastes, c’est une route hyper-roulante qui s’offre a tous. C’est bientôt la douche et chacun aura à cœur de finir en beauté.

En tête c’est une harmonie jouée sur un tempo régulier. Au milieu on entend quelques couacs ; et plus on va a l’arrière, plus le patinage devient cacophonique. La fatigue se fait logiquement sentir. Un dernier sprint pour les uns, un grand soupir de soulagement pour les autres et tout le monde se retrouve au camping EUROSOL de ST-GIRONS.

Pasta-partie, douche, massages, soins tout est encore prévu. Les kinés, les podologues et les produits KATIMA, sont la pour soigner les organismes avant le repas et le repos tant attendus.

Dimanche 8h00 : petit déjeuner, et première sensation de lourdeur dans les jambes, malgré les soins de la veille, les 130Km ont du mal à se faire oublier.

9h00 : départ sur un tempo tranquille, les organismes se réveillent, par contre, le vent qui a soufflé toute la nuit n’a pas envie de se coucher. Après un arrêt sur la rive nord du lac de Léon aux faux airs de 40ème rugissant, le peloton traverse la ville sous le regard de ses premiers spectateurs. La piste qui suit est le terrain de jeu des patineurs locaux qui en connaissent les moindres recoins. Ils auront à cœur d’informer les autres sur les pièges à éviter. Le risque majeur étant la grosse fréquentation dominicale, les organisateurs envoient des cyclos pour ouvrir

la piste. Les

autres usagers étant informés avec courtoisie, ils regardent défiler le train des patineurs avec sympathie, et osent même quelques encouragements. La preuve est faite qu’avec un peu d’intelligence et de respect mutuel, tout ce monde peu partager le bitume.

Jusqu’à Seignosse, la piste est entrecoupée de routes, et pourtant, à chaque fois les motards sont là (gageons qu’ils ont du plus user de la poignée des gaz que des freins. Leur promptitude permet à tous les groupes d’avancer sans devoir ‘arrêter tous les

10 mètres

. Avec cet imbécile d’Eole qui a décidé de prendre les patineurs comme souffre douleur, la manœuvre est plus qu’acceptable. On fait le point après le petit casse patte d’Hossegor (avenue des hippocampes), tout le monde est là, le vent aussi !

Le déjeuner s’effectue au village BONAMOUR : pique nique sur l’herbe, température idéale, repas champêtre dans un centre de vacances, tout le monde a l’impression d’être en villégiature sauf le « qui vous savez » qui s’amuse à faire voler les verres et la poussière.

14h00 : départ le long du front de mer de Capbreton, le peloton reste groupé. Devant c’est le spectacle, l’égo de certain est comme la brise du jour : jamais à bout de souffle ! Les kilomètres s’égrainent ainsi jusqu’à Tarnos ou à lieu le traditionnel lâché de ‘bourrins’. Cette coutume, au demeurant fort respectable, consiste à emprunter une voie large et roulante : l’entité du peloton avance à un rythme maitrisé et en un point donné, on libère les psychopathes du chrono. Le résultat est spectaculaire : ça frotte, ça pousse comme des malades, ça croise et décroise, ça se torture les jambes, ça déboite en évitant les boites. Tout ça à plus de 40Km/h contre le vent bien sûr. 

Les bords de l’Adour se profilent déjà à l’horizon, on informe les patineurs sur les derniers pièges que constituent les passages à niveau. Leurs traversées exigent la plus grande attention à qui veut éviter la chute imparable. Aucun roller ne se fera piéger. Un des cyclistes qui ouvre la route, a voulu tester un des services proposés par la SNCF : le vélo rail. Son poignet n’a pas été convaincu par la pertinence de cette expérience. Après un ultime rassemblement avant le pont rose, la traversée de Bayonne s’effectue rapidement, on sent venir la délivrance mais aussi un sentiment de frustration : la traversée c’est dur, mais c’est une bien belle aventure qui se termine déjà.

17h00 : stade Jean Moulin : tout le monde aura à cœur de prendre une douche avant d’assister aux traditionnels remerciements, car ne l’oublions pas, une telle randonnée ne serait possible sans le travail acharné des organisateurs, le dévouement et la compétence des bénévoles, le soutient indéniable des sponsors. Le rendez vous est déjà pris pour les 17 et 18 mai 2008, les places seront limitées à 150 patineurs et au vu du succès de cette épreuve, trouveront vite preneur.

'Lapin'

Renseignements : www.rollerlandes.fr 

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Commentaires
S
Bonjour,<br /> <br /> J'espere que mon message sera vu à temps :)<br /> Je travaille à TVPI, je vais venir faire un sujet ce week end.<br /> J'aurai besoin d'un contact afin de suivre comme il le faut cette manifestation (planning,départ,arrivée etc).<br /> <br /> A plus tard.<br /> <br /> Stéphane.
F
mais où peut-on voir toutes les photos qui ont été prises lors de cette édition 2007 ???
M
re, re re, merci JJ, seb, Christine et tous et toutes qui ont donné beaucoup pour que tout se déroule bien. bravo encore.<br /> <br /> Pour moi, une premiére mémorable, que de bons souvenirs (sauf le graton d'une dizaine de km :ho horrible...).quelle ambiance,quel accueil.<br /> je recommence demain ...<br /> <br /> Mauricette.
H
Une premiere pour moi mais pas la derniere, c'estait comment dire, GENIAL, MAGNIFIQUE, Un week-end innoubliable.<br /> <br /> Et que dire de l'organisation, une pure merveille, donc je vous le dit de suite à l'année prochaine.<br /> <br /> hervé
B
Apres cette epreuve ultra reussie qu'est la taversée des landes,on oublie souvent ces quelques mots, "MERCI du fond du coeur a toute l'équipe de roller landes". Quand on sait l'investissement de chacun à faire aboutir ce merveilleux proget."Merci encore" et à l'année prochaine.<br /> un patineur du sam
RollerLandes
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